Informations paroissiales du 9 au 16 mai 2021

Vivre de la lumière de Pâques

Le Carême est le moment des efforts spirituels, et nous sommes nombreux à nous fixer l’un ou l’autre pratique recommandée par l’Église pour nous aider à faire un « bon Carême ». Le temps pascal serait-il alors le temps du relâchement, celui où on ne pense plus trop à Dieu et où on se « fait plaisir » ? S’il est normal de relâcher certaines pénitences, il serait dommage de perdre de vue la vie éternelle que Dieu nous prépare, et son action bien réelle dans nos vies. Que faire alors pour bien vivre le temps pascal ? Nous pouvons trouver d’une part un soutien à notre vie spirituelle dans une plus grande attention à la liturgie des grandes solennités que le mois de mai nous offre : si nous les préparons dans notre cœur, par exemple en lisant les textes de la Messe, et en ayant des lectures pieuses se rapportant à ces sujets, nous pourrons mieux participer aux cérémonies. Par exemple, en voyant le cierge pascal être éteint le jour de l’Ascension, plutôt que de voir dans ce geste une simple extinction, nous pourrons communier aux sentiments des apôtres en voyant le Christ s’élever : mélange de joie, de nostalgie, et attente renouvelée de son retour. D’autre part, le mois de Marie nous invite à reprendre notre chapelet, et à contempler la sainte Mère de Dieu. Elle est humaine, comme nous, et sa vie à Nazareth a été bien concrète et laborieuse. Quelle vertu de Marie voudrions-nous faire nôtre ? Nous pourrons la lui demander plus instamment lors de la fête de la Visitation qui clôt ce mois marial. Enfin, nous pourrons préparer nos communions du dimanche, en priant dès la veille au soir dans cette perspective. Une ancienne hymne de la liturgie arménienne nous invite à méditer sur ce sujet en ces termes : « Venez donc, ô fils de la nouvelle Sion, approchez-vous avec pureté de notre Seigneur ; ce pain est le corps de Jésus-Christ, ce calice est le Sang de l’alliance. Voici que nous est dévoilé le plus profond des mystères : Dieu lui-même se manifeste à nous. Celui-ci est le même Christ, le Verbe Divin qui est assis à la droite du Père ; lui qui parmi nous est sacrifié et efface les péchés du monde, qu’il soit béni dans l’éternité avec le Père et l’Esprit ».                                                                                                                                                                                                                                    Don Georges-Henri 

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