Informations paroissiales du 7 au 14 novembre

Le rapport à la mort 

La maladie, quelle qu’elle soit, le Covid actuellement par exemple qui a l’air de reprendre du poil de la bête, révèle un rapport à la mort qui n’est pas juste. Certains la désirent, je pensent aux personnes très âgées qui attendent. J’en ai rencontré une un jour, qui n’attendait qu’une chose depuis des années, c’est que le Seigneur vienne la chercher. Certains ne l’acceptent pas (la mort), ce qui est tout-à-fait compréhensible lorsque celle-ci est violente, accidentelle, absurde. Mais le refus de la mort est parfois irrationnel. Des personnes très âgées meurent du covid. Elles auraient pu mourir de la grippe ou d’autre chose. On cherche un coupable, un responsable. Qui n’a pas été assez prudent? Qui a été inconscient? Insouciant? Comment la maladie s’est-elle transmise? Ces questions n’ont aucun sens. Naturellement, il faut être prudent et faire attention à ne pas transmettre de maladies à nos proches, en particulier les plus fragiles. Mais il faut également continuer à vivre, pour que nos proches, en particulier les plus fragiles vivent également pleinement l’instant présent, dans lequel Dieu est présent. Nous serons toujours surpris par la mort, aussi tard qu’elle puisse survenir, pour nous-mêmes ou nos proches. On espère toujours quelques années de plus, c’est naturel … mais pas surnaturel. Notre vocation, c’est le ciel. Alors pour une paix intérieure profonde, soyons prudents (raisonnablement), ne cherchons pas de coupable, et accompagnons les malades, les mourrants, et ceux qui sont affligés par la mort de leurs proches. 

Don Jean-Baptiste

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